04 Oct 2019
Posté le dans Economie & Finances, Politique sociale
Lourd tribut pour l’emploi
Digitalisation, dématérialisation via la numérisation de nombreux documents, GED (Gestion Electronique des Documents), RPA (Robotic Process Automatization), I.A. (Intelligence Artificielle), Objets connectés, Blockchain, les groupes d’assurance, comme les entreprises des autres secteurs d’activité économique, s’appuient désormais sur les nouvelles technologies. D’une part, cela leur permet de renouveler l’offre et la relation client, de la souscription à la terminaison du contrat et d’autre part cela leur permet de dégager des gains de productivité et d’optimiser leurs coûts grâce à l’automatisation et au transfert de tâches de l’assureur vers l’assuré (self care), avec les conséquences sur l’emploi que cela suppose.
Une pagaille de nouveaux services et d’offres
Des assureurs en ligne, des nouvelles offres via des outils numériques et des objets connectés puissants, la signature électronique, des smart contracts ou contrats intelligents qui grâce à la blockchain s’exécutent automatiquement, sans intervention humaine.
Le transfert de tâches assurées par les salariés vers le client ou les machines intelligentes
Le déploiement de ces nouvelles technologies (IA, l’IBM Watson Explorer) et le transfert des tâches de gestion vers le client entrainent une baisse inexorable des tâches confiées jusqu’alors aux gestionnaires de contrat, mais également aux comptables. Ce besoin décroissant sur les métiers de la gestion de contrats et de la comptabilité serait amorti grâce aux départs à la retraite qui s’annoncent nombreux au regard de la pyramide des âges du secteur.
Des compétences pointues que s’arrachent toutes les entreprises
Parallèlement à cette tendance au déclin de l’emploi de gestionnaires dans le secteur se combine un besoin accru en compétences très techniques dans différents domaines : le digital, la data, le marketing, les aspects financiers et réglementaires. En effet, l’inflation des normes : Solvabilité II hier, RGPD, PRIIP’s ou Packaged retail and insurance-based investement products, IFRS 17 aujourd’hui, impose le recrutement de salariés aux profils de plus en plus experts donc recherchés…. Ce qui se traduit, aujourd’hui, par un effet de Noria inversé par rapport à celui que l’on trouve dans la majeure partie des secteurs économiques : ainsi, les jeunes recrutés coûtent plus cher que les salariés déjà en poste !
Sextant vous prépare, vous renforce et vous accompagne
IRP, saisissez-vous de ces enjeux importants dès maintenant! Par le biais des consultations sur les orientations stratégiques et politique sociale : suivez les postes qui vont être affectés par ces évolutions, et tenez-en compte dans la politique de formation et la GEPP. Parallèlement, le suivi des économies réalisées et le partage de la valeur ajoutée pourront être étudiés dans le cadre de la consultation sur la situation économique et financière.